Les jetons non fongibles (NFT) étaient l’une des formes les plus populaires d’actifs cryptographiques sur le récent marché haussier. HHélas ils font de plus en plus l’actualité cible de poursuites. Une nouvelle affaire accuse des célébrités de générer du battage médiatique.
Yuga Labs poursuivi
Vendredi dernier, les avocats de Scott + Scott ont déposé un recours collectif contre Yuga Labs devant le tribunal de district de Californie. C’est la société derrière les NFT du Bored Ape Yacht Club.
L’acte d’accusation de 100 pages détaille 37 suspects qui auraient provoqué un battage médiatique sur le marché NFT. Parmi les suspects figurent de hauts dirigeants de Yuga Labs, ainsi qu’un grand nombre de célébrités. Cela aurait indirectement embauché Yuga Labs pour promouvoir les NFT populaires. Parmi les noms mentionnés figurent Justin Bieber, Madonna, Paris Hilton, Serena Williams et l’artiste NFT Mike Winkelmann (Beeple).
Yuga Labs utiliserait une autre société pour rémunérer secrètement les célébrités pour sa promotion, MoonPay. Le représentant de Madonna, Guy Oseary, serait l’un des investisseurs de cette société. Il aurait persuadé des célébrités à Hollywood de promouvoir les NFT moyennant des frais. Il est illégal de le faire en secret, ce qui est considéré comme une manipulation du marché.
Pas le premier procès pour les créateurs BAYC
La préparation d’un nouveau procès a déjà commencé l’été dernier, mais Scotts+Scotts avait besoin de preuves tangibles contre Yuga Labs. MoonPay semble être une partie importante de cela car il indique clairement que les paiements seraient cachés.
Les procureurs citent également l’enquête de la SEC. Dans ce document, la SEC fait valoir que les NFT Bored Ape sont en réalité des titres non enregistrés (tels que des actions). Les acheteurs s’attendraient à un retour sur leurs NFT. Certes, l’année dernière, ils ont changé de propriétaires pour des sommes énormes.
Les avis sur les chances de Yuga Labs sont partagés. Selon certains, les jetons sont clairement des titres, mais selon d’autres, les créateurs avaient simplement en tête la croissance du marché. En tout cas, l’enquête de la SEC ouvre la porte à encore plus de poursuites contre les éditeurs de NFT.
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