L’Afrique est l’un des continents où la crypto comme le bitcoin (BTC) peut avoir un impact majeur à l’avenir. Le secteur prend donc de plus en plus d’emprise sur le continent. Le Fonds monétaire international (FMI) appelle maintenant à plus de réglementation cryptographique là-bas.
Le FMI veut plus de protection contre la volatilité du bitcoin
Dans un article de blog, le FMI cite la débâcle FTX comme l’une des raisons pour lesquelles il a besoin d’une nouvelle réglementation. En outre, la chute du prix du bitcoin est également une raison de plus de prudence parmi les gouvernements, selon le FMI.
Actuellement, seul un quart des pays d’Afrique subsaharienne auraient mis en place une réglementation cryptographique. Par exemple, six pays, le Cameroun, l’Éthiopie, le Lesoto, la Sierra Leone, la Tanzanie et le Congo, ont complètement interdit la cryptographie.
« Réglementer un système hautement volatil et décentralisé reste un défi pour la plupart des gouvernements, nécessitant un équilibre entre la minimisation des risques et la maximisation de l’innovation. »
Le risque du bitcoin en tant que cours légal « est beaucoup plus grand »
Comme on l’a lu plus tôt dans l’actualité du bitcoin, tous les pays africains n’interdisent pas la crypto comme ça. La République centrafricaine (RCA) vient d’adopter le bitcoin comme monnaie légale. Il est devenu le deuxième pays au monde à franchir cette étape. Le premier pays était, bien sûr, El Salvador.
Le FMI n’est pas content lorsque des pays prennent de telles mesures. Comme il l’écrit dans son article de blog :
« Les risques sont d’autant plus grands si la crypto est adoptée comme monnaie légale, comme l’a récemment fait la République centrafricaine. Si des crypto-actifs sont détenus ou acceptés par le gouvernement comme moyen de paiement, cela pourrait mettre en péril les finances publiques.
Et donc le FMI exhorte les pays africains à mettre en œuvre plus de réglementation. Ceci dans l’optique d’une meilleure protection des consommateurs sur le continent.
Cardano (ADA) est l’un des projets de cryptographie les plus connus ciblant l’Afrique. Là, le projet veut donner aux gens l’accès à un compte bancaire et à une identité numérique.
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