S’il appartient au gouverneur de la Banque de France, la banque centrale française, les sociétés de cryptographie devront se conformer à des réglementations plus strictes à l’avenir. Selon François Villeroy de Galhau, il est actuellement trop facile pour les acteurs de proposer leurs services dans le secteur, et il considère cela dangereux.
Dépêchez-vous avec la législation sur la cryptographie
Selon Villeroy de Galhau, il est urgent d’introduire de nouvelles lois et réglementations pour la cryptographie. Pour cela, il pointe les nombreuses faillites, les sorties de capitaux et la chute du marché comme les principales raisons pour lesquelles la France devrait agir rapidement. Villeroy de Galhau dit :
« Ce que nous avons vu en 2022 crée une conviction claire : la France doit passer au plus vite à un système dans lequel les DASP (prestataires de services d’actifs numériques) doivent être agréés, au lieu d’être simplement enregistrés. Cela doit être fait avant l’entrée en vigueur de la MiCA, pour construire un cadre juridique de confiance.
Il ne reste plus beaucoup de temps
La nouvelle législation sur les marchés des crypto-actifs (MiCA) a été adoptée en octobre dernier. La loi met l’accent sur la lutte contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent. La loi devrait entrer en vigueur en 2024.
Si les autorités en France et en Europe n’agissent pas rapidement, selon le gouverneur de la banque centrale française, il y a une chance que le Vieux Continent perde sa position dominante sur la scène financière mondiale. « Qu’il s’agisse de monnaie numérique ou de paiements, nous, en Europe, devons être prêts à intervenir dès que possible ou nous risquons de perdre notre souveraineté monétaire », a déclaré Villeroy de Galhau.
Selon le banquier, l’Europe a un à deux ans pour légiférer sinon le continent pourrait perdre son « élan ». Nous attendrons de voir ce que les Français et peut-être l’Union européenne proposeront d’autre.
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